La plupart des bénévoles ont discrètement cessé leurs activités, mais l’impact de Vaccine Hunters au Canada demeure un point fort pour de nombreuses personnes. L’organisme composé de bénévoles a constaté qu’il était nécessaire d’agir tel un phare dans le contexte de la campagne de vaccination très chaotique et désordonnée. Ces bénévoles sont maintenant mis à l’honneur et présentés comme les héros qu’ils sont. L’une d’entre eux, Sabrina Craig, s’est entretenue avec Lisa Bragg pour cet épisode Bold(h)er.

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Transcription :

Remarque à l’intention du lecteur : Les déclarations et les opinions exprimées par les personnes invitées et interrogées leur appartiennent et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de la Banque de Montréal ou de ses sociétés affiliées.

Sabrina Craig :
Si j’étais à la place d’une personne qui regarde ce que j’ai accompli, je crois que je serais un peu intimidée. Je tiens simplement à dire qu’on n’obtient pas du succès immédiatement, on commence en faisant de petits sur la voie de la croissance, et on peut avoir de l’impact, même à plus petite échelle.

(Musique)

Lisa Bragg :
Le profil en ligne de Sabrina Craig la décrit comme étant une personne innovatrice qui fait avancer les choses. C’est ce qu’elle et les autres codirecteurs de Vaccine Hunters ont fait… au Canada.
Le déploiement initial du vaccin contre la COVID-19 n’a pas été harmonieux en raison d’une surcharge de renseignements à trier; il était compliqué de trouver un rendez-vous. Les bénévoles qui ont mis au point Vaccine Hunters ont aidé à coordonner les renseignements sur les rendez-vous, puis orienté les gens dans la bonne direction pour avoir accès au vaccin. Ils ont utilisé les médias sociaux et les sites Web, et ont aussi mis en contact davantage de partenaires par courriel. C’est grâce à Vaccine Hunters que de nombreuses personnes ont pu recevoir leur première dose de vaccin. Ces bénévoles sont considérés comme des héros canadiens.

(Musique)

Bienvenue à Bold(h)er, un balado relatant des histoires de femmes qui se distinguent, destiné à leurs semblables. Cet épisode vous est présenté par BMO pour Elles. Ici Lisa Bragg.
Lisa Bragg :
Revenons quelques années en arrière, pendant la pandémie de COVID-19, lorsque vous étiez en ligne et avez constaté qu’il y avait un besoin. Qu’avez-vous observé?

Sabrina Craig :
Lorsque les gens cherchaient des renseignements, ils en trouvaient très peu. Certaines personnes y avaient accès, et d’autres n’avaient aucune information sur l’endroit où obtenir le vaccin et sur les catégories de personnes pouvant se faire vacciner. Au moment où j’ai commencé, seuls les groupes de personnes d’âge plus avancé étaient admissibles à la vaccination. Les méthodes de communication employées étaient bien souvent complexes pour des personnes de cet âge. Lorsque nous avons mis sur pied Vaccine Hunters, nous tentions vraiment d’encourager les gens qui entourent les personnes âgées à les aider à se faire vacciner.

Lisa Bragg :
Sabrina, vous travaillez à temps plein à BMO à titre d’analyste, Technologie. Qu’est-ce qui vous a amenée à faire du bénévolat pour Vaccine Hunters?

Sabrina Craig :
Je crois que j’ai beaucoup d’énergie et j’avais aussi des besoins. À l’époque, j’habitais avec un membre de ma famille qui a subi une greffe. Pendant les vagues de la pandémie précédant la vaccination, lorsque le nombre de cas était élevé, nous étions confinés. Il s’agissait vraiment d’une volonté naturelle de rendre le Canada plus sûr et de m’assurer que ma collectivité et le membre de ma famille étaient en sécurité.

Lisa Bragg :
Ça a dû être très difficile.

Sabrina Craig :
C’était difficile, mais faire partie de cette organisation et pouvoir me sentir utile était assurément gratifiant, car j’ai ressenti un très grand sentiment d’impuissance pendant la pandémie. J’excelle dans mon travail, mais je me sentais impuissante en ce qui concerne les soins de santé. Je n’avais pas ce bagage à l’époque. J’ai pu aider les gens à acquérir les compétences que j’avais et que j’ai acquises à BMO et à l’école, d’une manière dont j’aurais eu besoin qu’on m’aide si la situation avait été inversée.

Lisa Bragg :
Je crois que nous sommes nombreux à comprendre ce grand sentiment d’impuissance éprouvé pendant la pandémie et cette impression de ne pouvoir rien faire. La plupart de nos auditeurs sont des personnes qui agissent et sont audacieuses, et pour qui ressentir cette impuissance a été très difficile. Parlez-moi un peu de ce que vous avez ressenti.

Sabrina Craig :
Parfois, les gens se sentaient impuissants, parce qu’ils n’avaient qu’une petite quantité de renseignements et n’avaient pas une vue d’ensemble. Lorsque nous avons été en mesure d’échanger avec des groupes de population importants, nous avons pu amener d’autres personnes à obtenir des renseignements différents. Au début, beaucoup de gens nous ont posé des questions sur la vaccination à domicile pour un être cher ou pour eux-mêmes; ils n’en savaient pas beaucoup à ce sujet.
Nous avons commencé par poser les questions suivantes à nos abonnés : « Est-ce que quelqu’un a réussi à se faire vacciner à la maison? Où êtes-vous et qu’est-ce qui a fonctionné pour vous? » À l’époque, de nombreux bureaux de santé publique n’avaient pas de processus clairs concernant la vaccination à domicile. Les personnes confinées chez elles et celles qui nécessitent des soins de santé à domicile ont souvent des besoins plus importants sur le plan médical, et c’était assurément un élément sur lequel il fallait mettre l’accent en matière de communication.

Lorsque nous avons publié cette communication, nous avons été en mesure d’informer et d’aider les gens; les personnes de certaines régions du pays qui en savaient un peu plus pouvaient transmettre des renseignements à d’autres personnes. De cette manière, nous avons pu mobiliser des ressources, obtenir de l’information et apporter un changement.

Lisa Bragg :
Je crois que je suis l’une des personnes qui ont communiqué avec vous à ce moment-là. Nous avons peut-être déjà été en contact, car mon père avait besoin de se faire vacciner à domicile. Il ne pouvait pas quitter la maison, et nous cherchions partout la possibilité de faire le vaccin à domicile. Le manque de communication ou d’information a représenté un véritable défi; nous n’avions pas vraiment examiné toutes les étapes nécessaires pour combler les lacunes dans le contexte de cette pandémie. Nous n’étions pas préparés à une pandémie de cette ampleur. Vous et moi avons donc sûrement été en contact.

Que ressentez-vous lorsque vous rencontrez quelqu’un qui vous dit : « C’est grâce à Vaccine Hunters que j’ai eu ma première dose de vaccin et j’étais fier et heureux de faire la file et de vous encourager. » Que ressentez-vous lorsque vous entendez ces histoires?

Sabrina Craig :
Ça me rend heureuse, et ce qui me rend aussi vraiment heureuse, c’est la dynamique qui s’est créée. Les gens suivaient Vaccine Hunters et réalisaient que c’était une force au service du bien commun et qu’ils aideraient d’autres personnes. Il s’agissait donc d’un échange bénéfique où les gens s’aidaient eux-mêmes et aidaient d’autres personnes autour d’eux qui, à leur tour, aidaient aussi d’autres personnes autour d’elles. La conversation – du moins au Canada – portait sur le fait de savoir si les gens avaient besoin d’aide afin de trouver un rendez-vous ou un endroit pour se faire vacciner, et non pas tant sur le fait de savoir s’ils allaient se faire vacciner. Ce qui témoignait d’une démarche empreinte d’attention et de compassion.

Lisa Bragg :
Oui, c’est assurément ce que nous avons ressenti. Les gens se soutenaient et aidaient d’autres personnes à accéder aux lieux de vaccination. Vaccine Hunters a remporté de nombreux prix pour ses efforts. Et je sais que vous-même avez gagné des prix en cours de route. Avez-vous été surprise de recevoir ces récompenses et que votre initiative fasse l’objet d’autant d’éloges?

Sabrina Craig :
En fait, c’était très intéressant de voir à quelle vitesse les choses sont allées pour nous. Je crois que c’était une combinaison de plusieurs facteurs : le moment était le bon, nous avions la volonté d’essayer de nouvelles méthodes et de nouvelles formes de communication, et les bénévoles et les gens étaient motivés pour aller au bout des choses et faire preuve de générosité. Beaucoup de gens font des choses formidables, il y a d’autres excellentes organisations associées à la lutte contre la COVID-19. Je crois que nous étions au bon endroit au bon moment, et que grâce à l’algorithme de Twitter, nous étions à l’avant-plan au moment où des prix étaient remis.

Lisa Bragg :
Oh, en vraie Canadienne, vous renvoyez à d’autres les félicitations qui vous sont faites! Vous avez fait du bénévolat et vous vous êtes mobilisée en période de crise. Je sais que vous n’étiez pas seule et faisiez partie d’un groupe de personnes.
Sabrina Craig :
Vaccine Hunters compte plus de 100 bénévoles. Je travaille avec Andrew Young, codirecteur et fondateur. Nous comptons beaucoup de remarquables leaders issus de tous les milieux, de partout au pays, et divers experts en la matière.

(Musique)

Lisa Bragg :
La raison d’être de BMO est Avoir le cran de faire une différence dans la vie, comme en affaires. La Banque vous a-t-elle soutenue en ce qui concerne Vaccine Hunters?

Sabrina Craig :
Oh, certainement. Mon équipe était formidable. J’ai vraiment mis l’accent sur des stratégies visant à faire en sorte que les deux aspects de ma vie, à BMO et à Vaccine Hunters, coexistent très bien.

Lisa Bragg :
Pensez-vous que cela a changé la trajectoire de votre carrière?

Sabrina Craig :
Je l’espère! J’ai eu des conversations très intéressantes avec de nombreuses personnes, et j’ai perfectionné un grand nombre de mes compétences de base. J’ai été en mesure de mettre en place ma carrière et j’ai aussi eu l’occasion de m’intégrer dans mon poste. L’an dernier, j’ai eu la chance d’agir à titre de coprésidente aux côtés d’un autre leader, de Jeunesse, J’écoute. Grâce à mes connaissances acquises au sein de Vaccine Hunters, j’avais de très bons renseignements sur la façon de communiquer avec les gens et d’être à l’avant-plan.

Lisa Bragg :
Ce sont des outils stratégiques; vous avez appris à être à l’avant-plan, à être en tête de la boîte de réception et du fil Twitter. Cette stratégie vous permet d’attirer et de retenir l’attention des gens et d’aller de l’avant. Je crois qu’il s’agit d’une assez bonne compétence à posséder dans le monde dans lequel nous vivons, un monde caractérisé par le déficit d’attention.

Sabrina Craig :
C’est aussi très intéressant, car nous voulions vraiment faire connaître Vaccine Hunters et devenir un organisme incontournable. Souvent, dans le cas des pharmacies qui, nous le savions, n’étaient pas très populaires et avaient de la difficulté à informer les gens, nous ajoutions des images de chats, car nous nous sommes rendu compte que c’était quelque chose que les gens aimaient vraiment dans notre fil d’actualité.

Lisa Bragg :
C’est tout simplement un coup de génie en matière de communication. Dans quelle mesure les décisions étaient-elles improvisées et dans quelle mesure faisaient-elles l’objet de discussions préalables?

Sabrina Craig :
Entre Andrew et moi, nous avions d’excellentes forces. Il est développeur Web de métier, et en ce qui me concerne, je suis parfois une touche-à-tout, mais je me concentre aussi sur les analyses à BMO, cela fait partie de mes connaissances. J’ai vraiment fait le suivi de ce qui fonctionnait le mieux. J’ai également fait des recherches sur ce que les gens aiment bien voir selon l’algorithme de Twitter, de Facebook et d’autres réseaux, afin d’avoir une bonne idée de ce qui fonctionnait et de ce qui sortait des sentiers battus. Nous avons également mis à contribution beaucoup de personnes ayant des antécédents professionnels dans ce domaine, donc beaucoup de spécialistes du marketing.

Ils nous ont fourni beaucoup de renseignements. Nos spécialistes du marketing et de la communication nous ont appris comment établir un calendrier immédiat. Nous avons eu une personne – qui travaille maintenant en production au sein de CBC – qui coordonnait les médias, et c’était vraiment formidable. Il y a eu beaucoup d’essais et d’erreurs, mais il y a eu beaucoup de recherches, puis de mises en application.

Il a notamment été question de comprendre les communautés et d’avoir des bénévoles faisant partie de communautés pour suggérer des idées et souligner différents aspects qui fonctionneraient bien. Beaucoup de bénévoles musulmans nous ont donné d’excellents conseils en matière de marketing pendant le ramadan, l’Aïd et toutes autres célébrations. Nous avons eu beaucoup d’activités de vaccination de fin de soirée.

Nous étions également très intéressés par la rétroaction des gens. Au début, il y avait beaucoup de questions comme : « Où est-ce? », « Qui peut y aller? », « Comment puis-je le faire? », « Comment puis-je m’inscrire? ». C’était vraiment intéressant pour nous de mettre au point une formule afin que les gens puissent comprendre quelle province était concernée, qui pouvait y aller et comment ils pouvaient s’inscrire, le tout dans un format partageable.

Lisa Bragg :
Au début du processus, pensiez-vous que les choses prendraient de l’importance si vite, que les gens seraient très emballés, qu’ils montreraient un réel intérêt et que vous remporteriez des prix?

Sabrina Craig :
J’espérais que cela aiderait les Ontariens et les Torontois. L’initiative a vraiment aidé beaucoup de gens de toutes les régions du Canada, et j’en ai été très fière et très heureuse. Je crois que les prix sont tout simplement la cerise sur le gâteau. Alors que Vaccine Hunters commençait à figurer dans les médias, mon codirecteur Andrew n’aimait pas vraiment se présenter devant les caméras.

Il y a deux raisons à cela : premièrement il est extrêmement humble, et deuxièmement, à ce moment-là, nous étions dans le mouvement « Stop Asian Hate », car il y avait beaucoup de crimes contre les personnes d’origine asiatique au Canada et en Amérique du Nord, en particulier en ce qui avait trait aux enjeux de la pandémie. Il est lui-même asiatique, et beaucoup de gens faisaient des suppositions ou des liens erronés entre sa pure bonté le poussant à vouloir aider sa collectivité et le coronavirus et la communauté asiatique.

Au début, les autres bénévoles et moi-même étions vraiment plongés dans le tourbillon des médias, et c’était important, parce que nous voulions passer le mot. Nous expliquions où les gens pouvaient se faire vacciner, comment ils pouvaient aider d’autres membres de leur collectivité et leurs proches, mais c’était vraiment difficile. Par ailleurs, lorsque de nombreux médias sont sollicités, cela se traduit à un moment donné par une reconnaissance de la part des autres, et parfois par l’obtention de prix.

(Musique)

Lisa Bragg :
Vous êtes dans le secteur de la technologie. Parlez-nous un peu de la technologie et de ce qui vous a attirée dans ce monde.

Sabrina Craig :
En ce qui me concerne, je voulais vraiment mettre à profit mon expérience en affaires et en technologie pour créer des liens entre les gens. C’est quelque chose que j’ai pu faire dans le cadre de mon emploi à BMO, où je mets en contact des développeurs et des gens qui travaillent dans le secteur en tant que négociateurs.

Lisa Bragg :
Avez-vous déjà entendu parler de l’effet Scully? Dans les années 1990, avant votre naissance, il y avait une série télévisée appelée X-Files : Aux frontières du réel. Grâce à cette série, beaucoup plus de femmes, et de jeunes femmes, ont été encouragées à se diriger vers les STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques), car l’un des principaux personnages était une femme intelligente et capable de faire avancer les choses. C’est ce qu’on appelle l’effet Scully, selon lequel le fait de voir les choses nous encourage à les faire.

Sabrina Craig :
C’est tout à fait vrai. J’ai une sœur aînée qui a obtenu son diplôme en mathématiques et en génie informatique. Elle a quelques années de plus que moi, alors en la voyant, je me suis dit : « Si elle peut le faire, je peux le faire. » C’est toujours fantastique d’avoir quelqu’un qui agit comme un mentor, et c’est quelque chose de très important et qui a été le lien entre toutes mes réussites tout au long de ma carrière et de mon parcours scolaire.

Lors de mes études de premier cycle, j’ai eu plusieurs excellents mentors. À BMO, j’ai aussi eu de remarquables mentors; des personnes qui ont déployé tous les efforts possibles pour s’assurer de ma réussite et essayer également de comprendre mes points de vue.

Lisa Bragg :
Quelles sont les prochaines étapes?

Sabrina Craig :
J’espère pouvoir m’impliquer auprès d’autres organismes communautaires. Dans le cadre de Vaccine Hunters, l’un des points saillants pour moi a été le fait d’élaborer, avec des développeurs, des outils qui ont vraiment aidé beaucoup de gens, en collaboration avec de grandes entreprises pharmaceutiques. J’espère donc continuer à établir d’excellents liens avec les gens et à apprendre des autres.

(Musique)
Lisa Bragg :
Sabrina, à Bold(h)er, nous posons toujours ces trois questions : Quelle est votre réalisation la plus audacieuse?

Sabrina Craig :
L’une des initiatives les plus audacieuses à laquelle j’ai participé a été de communiquer avec tous les géants pharmaceutiques qui fournissaient les vaccins. J’ai écrit de belles lettres à tous les chefs de la direction ou chefs de la technologie. J’étais en contact avec ces personnes et cela signifiait vraiment sortir des sentiers battus pour moi. Une fois que nous obtenions l’adhésion d’une organisation, nous pouvions en contacter une autre et lui dire : « Cette autre organisation se joint à nous. Voici ce que nous avons préparé, voici vos options. Collaborons, faisons des choses remarquables ensemble. » C’est quelque chose dont je suis vraiment très fière.

Lisa Bragg :
À quel moment auriez-vous aimé être plus audacieuse?

Sabrina Craig :
Je dirais tout le temps, mais il n’y a que 24 heures dans une journée. J’ai remporté des prix et j’aime souvent envoyer un message aux autres participants en leur disant : « Bonjour, je m’appelle Sabrina. Je suis très impressionnée par ce que vous avez fait. Nous devrions parler de votre recette secrète pour réussir. Je serai ravie d’apprendre de vous. » J’aime penser que je fais preuve d’audace en tout temps, mais que je suis limitée par le nombre d’heures que compte une journée.

Lisa Bragg :
Je demande habituellement à mes invitées ce qu’elles diraient à la fille de 20 ans qu’elles étaient, mais je crois que vous êtes au début de la vingtaine, alors que diriez-vous à quelqu’un de votre âge ou à quelqu’un qui a peut-être cinq ans de moins de vous? Que lui diriez-vous?

Sabrina Craig :
À 20 ans, j’ai vécu une période assez mouvementée. J’ai vécu beaucoup de changements, j’avais un parent à l’hôpital et une personne avec qui j’étais amie est décédée. Ce fut donc assez bouleversant. Je dirais que j’ai passé beaucoup de temps à avoir l’impression que je ne pouvais pas atteindre tous mes objectifs, et que je suis maintenant plus indulgente envers moi-même. Je me rends compte que je n’ai pas nécessairement besoin de tout faire tout le temps et que tout se réalise une étape à la fois. Parfois, si vous ne suivez pas un parcours donné, celui que vous empruntez peut aussi présenter des choses vraiment intéressantes à faire.

(Musique)

Lisa Bragg :

Merci, Sabrina. Nous étions avec Sabrina Craig, de Vaccine Hunters et de BMO.

C’était Bold(h)er, un balado relatant des histoires de femmes qui se distinguent, destiné à leurs semblables, et qui vous est présenté par BMO pour Elles.
Ici Lisa Bragg. Merci de nous avoir écoutées.

 

À propos du balado :
Offerte par BMO pour les femmes et animée par Lisa Bragg, journaliste et entrepreneure primée, Bold(h)er propose des conversations qui suscitent la réflexion et inspirent les auditeurs à faire preuve d’audace en affaires et dans la vie. Les déclarations et les opinions exprimées par les invités et les personnes interviewées n’engagent qu’eux et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de la Banque de Montréal ou de ses sociétés affiliées.

Audio en anglais seulement.